Pour sa 1° participation à cette épreuve, le TEAM FOLM termine à la 8° place...

Les Résultats...

Le Week-End par les envoyés du SCIF...

Le Top Photos by FOLM...

Les Résultats...

Equipe

 

Nb Tour

 

Ecart 1er

 

Ecart Prec

 

Moyenne
(au tour)

 

Moyenne
(km/h)

 

Distance parcourue

(km)

Davic

7 127

 

 

   12,12  

   11,88  

 285,08  

Slot&Go

7 084

43

43

   12,20  

   11,81  

 283,36  

Hexagone

6 958

169

126

   12,42  

   11,60  

 278,32  

Tecnyscale

6 953

174

5

   12,43  

   11,59  

 278,12  

Mac R Tric

6 818

309

135

   12,67  

   11,36  

 272,72  

Léopard

6 666

461

152

   12,96  

   11,11  

 266,64  

La Cigale

6 646

481

20

   13,00  

   11,08  

 265,84  

FOLM

6 626

501

20

   13,04  

   11,04  

 265,04  

Mondialtec

6 625

502

1

   13,04  

   11,04  

 265,00  

Hurricane

6 513

614

112

   13,27  

   10,86  

 260,52  

Chec&Matt

6 416

711

97

   13,47  

   10,69  

 256,64  

SRCB

6 276

851

140

   13,77  

   10,46  

 251,04  

S2C62

6 082

1 045

194

   14,21  

   10,14  

 243,28  

Gary

5 794

1 333

288

   14,91  

     9,66  

 231,76  

ASRC95

5 772

1 355

22

   14,97  

     9,62  

 230,88  

 

Résumé de l'épreuve paru sur le site du SCIF...

Retour à la petite salle du Chesnay pour ces 24 heures 2009 avec un plateau mixant des équipes habituées aux courses de 24 heures et des novices venus découvrir dans l’ordre (comme dirait Brice de Nico): l’esprit d’une compétition d’endurance, la couleur des commentaires adressés aux ramasseurs (avec et sans accent belge) le goût des sandwichs chesnaysien (Merci à Chryss membre le temps d’une course du club mais mobilisé pendant 24 heures à la table bar),  et l’odeur de 15 équipes privées pour la plupart de douche depuis le vendredi matin (peut-être même plus pour certains mais je ne dénoncerai pas, !).

Tez le Prez (Organisation aux petits oignons et pneus en gomme tendre) est sur les dents de sa couronne Slot-It tant les événements ayant précédés la course provoquent des incertitudes sur la bonne tenue de ces 24 heures. En l’occurrence l’incapacité de se procurer 35 moteurs Ninco NC5 et des jeux de pneus slot-it P4 ou NSR, produits éprouvés dans les courses de 24 heures, ont obligés notre Prez (couronne bien huilée et tresses nettoyées) à choisir le moteur Avant Slot Endurance cage jaune et les pneus Ultimatt en Uréthane fourni directement par Matt le fabricant.

Comment ces pneus tiendront-ils sur une piste Ninco sachant qu’ils sont prévus pour des pistes beaucoup moins abrasives telles que Carrera et Scalex Sport ? Le test sera fait en grandeur nature et cela inquiète notre Prez (Ulcère naissant et Nerfs à vif)

Samedi matin 8 heures, toutes les équipes sont là, le frigo est plein, le contrôleur technique est à sa table et la piste est ouverte. Pas de problème particulier au contrôle technique hormis pour la solution originale choisie par Tecnyscale d’utiliser la puce comme lest de carrosserie.

Bien que jugée conforme, cette solution provoque la colère de David qui considère cela comme une interprétation abusive du règlement. Hum, cela traduirait-il une inquiétude de l’indéboulonnable gagnant des 24 heures ? Il est vrai que les équipes courant le Championnat de France sont décidées à ne pas laisser les Davic se promener pendant 24 heures, et le niveau a encore progressé. La concurrence sera-t-elle enfin là (formulation dramatique destinée à tenir en haleine le lecteur et prometteuse de suspens pour ce qui va venir)

Pendant la pause un rassemblement des autos participant à la compétition proxirace TDF 2009-2010 est organisé dans la ligne droite, avec une quantité et une qualité de modèles notamment en résine qui offre un spectacle que l’on peut qualifier de peeblebeachéen ! Pas sûr que les différentes compétitions et transports postaux restituent les voitures dans le même état de fraicheur malgré les efforts et investissements faits sur les 2 coffres forts de transport.    

Après un concours d’élégance remportée fort justement par S2C62 (un nom d’équipe impossible à prononcer quand il faut donner les résultats en pleine nuit, il faudrait interdire ce nom d’équipe pour les commentateurs) avec une superbe Red Bull, les essais qualificatifs sont lancés.

La formule Q1, Q2, Q3 inspirée de la formule 1 offre un suspens étonnant. Bon Q1 je n’étais pas là, mais on retrouve en Q2 les équipes de têtes et pendant 10 minutes c’est un chassé croisé de meilleurs temps. Et … David est à la peine. La voiture manque de puissance en ligne droite et l’agilité du pilote ne peut compenser dans les zones de virages. Woolfy de Slot&Go sort un 10’2 à plus de 3 dixièmes des autres temps. Content de lui, le loup s’arrête et Raph de Tecnyscale lui pique dans la dernière minute le meilleur temps de Q2.

On retrouve en Q1 Davic, Tecnyscale, Slot&Go, Hexagone et Check&Matt soit 4 équipes du CDF confrontées à Davic. Quand on vous dit que le niveau monte.

La faiblesse (relative il ne faut pas exagérer quand même) de David aiguise l’appétit des pilotes les plus rapides de chaque équipe arrivée en Q1. L’odeur de l’huile parma et de la gomme uréthane chaude fait monter l’adréline des concurrents. Woolfy a tout donné en Q2 et n’arrive pas à contrer un Raph en pleine forme. Au dernier moment, c’est Olivier Demoget, jusque là assez discret (sur la piste et sur la piste uniquement) se sort l’index de la narine pour boucler un tour en 10'151 privant Raph deuxième avec 10'272 de sa première pôle. David est troisième avec 10'459 (a plus de 3/10e d’Olivier quand même…). Dans le public, les commentaires vont bon CR (ben oui on fait du CR pas du train…) pour prédire la fin de l’ère Davic, Enfin on allait voir ce que l’on allait voir. Bientôt David irait à la pêche à l’omble chevalier au bord du lac de Genève avec son collègue Schumacher. Place aux autres. Et puis il vieillit le David, le secoué de la poignée n’est plus ce qu’il était, tout juste bon à ferrer une carpe cacochyme d’élevage, on ne le voit plus au téléphone pendant ses essais, sûr qu’il est fini !  Donc beaucoup se voyait enterrer le David.

La distribution des postes de pilotage étant faite, la course pouvait commencer à l’heure dite moins 5 minutes. On en profite tant que l’on n’est pas contraint par les droits télévisuels et les pages de publicité pour prendre des libertés avec les horaires. Donc tout le monde s’élance pour 24 heures. A propos de publicité

Une fois stabilisée les positions on retrouve en tête quelques prétendants à la victoire que ce soit les belges du SRCB, Tecnyscale ou Slot&Go, Davic reste en embuscade mais la stratégie du « je mets 100 tours à tous le monde pendant la première heure et après je gère » a du plomb mal placé dans la carrosserie. Tout à l’air de bien fonctionner, sauf pour les Belges confrontés à des problèmes de carrosserie, au point que votre serviteur du dépecer son Acura de compétition du club pour que Greg Robert et leurs équipiers puisse finir la course. Ils feront une remontée pendant plus de 20 heures gagnants les tours par dizaines sur les derniers du classement. Cela fut insuffisant pour aller titiller la première colonne mais la course se termina véritablement au bout de 24 heures et pas avant.

Après une heure 15 de course, une première alerte dans l’équipe Tecnyscale avec un pneu déjanté. Rapide changement de pneu et analyse des pneus utilisés. Immédiatement, on se rend compte que les pneus ne tiennent pas la durée. Il faudrait presque en changer toutes les heures et les équipes ne disposent que de 6 trains de pneus. C’est le genre de situation ou l’on reconnaît les vrais présidents. Tez le Prez (Honnêteté incorruptible et mémoire défaillante) se précipite alors vers la caisse du bar, la prend sous le bras, récupère un sandwich pâté cornichon au passage, et tente de s’échapper par la sortie de secours… Non, je déconne, Tez fait front (dégarni mais çà c’est l’âge) devant l’adversité et les pluches de gomme qui commencent à envahir la piste et les engrenages des transmissions. Tous ceux qui peuvent fournir de la gomme sur la place de Paris dans des délais raisonnable sont sollicités. Midas et Euromaster déclinent mais Michel de Mondialtec et Steph de Slot&Go récurent leur fonds de stock pour sortir suffisamment de P4 Slot-it et Ultragrip NSR en 19x10 pour que la course puisse continuer. A minuit les voitures sont donc chaussées de pneus NSR qui tiennent 3 heures, puis 3 jeux de P4 serviront à finir la course. Pendant ce temps, les moteurs se révèlent un bon choix.

Epuisé par ces événements, le Prez (Gloire pneumatique et Moteur peu aimanté) décide d’aller se reposer après être allé au ravitaillement en oubliant son porte-monnaie. Distrait le Prez (légère fatigue intellectuelle et alzheimer naissant), il retrouvera d’ailleurs plus tard sa boite à pièces détachées qu’il avait oublié chez lui, persuadé l’avoir laissé à la salle des fêtes et qu’un malveillant s’en était emparé. Bon heureusement la fin fut plus calme pour l’organisation.

Sur la piste cela n’amuse pas la galerie (des glaces puisque nous sommes à 2 pas du château de Versailles) et aucune place n’est protégée. Les heures passent, Davic creuse l’écart par unité toutes les heures sans jamais véritablement donner l’impression d’assommer la course et donc d’être à l’abri des poursuivants plus performantes dans l’absolu. Cela privera Davic du meilleur tour en course après l’avoir privé de la pôle position.

A 2 heures de la fin, Slot&Go est toujours aux trousses de Davic qui, avec moins de 50 tours d’avance n’est à l’abri d’aucun événement de course. Imaginez, 50 tours c’est moins de 10 minutes d’arrêt et donc tout problème de moteur ou de carrosserie peut relancer le débat.    

Au crépuscule de la course (j’aime bien le crépuscule cela me rappelle toujours une petite antillaise au coucher du soleil sur Saint François qui l’avait fort cr…bon revenons à nos voitures…), donc à la dernière heure, le podium provisoire est le suivant : En 1 Davic toujours vivant, en 2 Slot&Go pas mort pour autant, et en 3 Tecnyscale qui a épuisé le temps de course de ses meilleurs pilotes.

Chez Hexagone 4ème, Olivier Demoget a repris la poignée, et en dépit des appels à son bon cœur pour laisser le petit Simon devant, Olivier reste insensible car c’est un combattant (bavard, mais combattant quand même), et après tout, il n’y a rien de pire que de laisser gagner un adversaire. Simon 12 ans, même plus « futur » champion mais déjà « champion à part entière » tient son rang et ne baisse pas les bras, mais l’expérience du vieil arbre (Ben Oui un Olivier, il faut tout vous dire !) va jouer. Ultime rebondissement, l’équipe Hexagone a mal fait ses calculs, un changement doit être fait par un passage au stand (« Standeo pastaga » aurait dit le Grand Caton), mais Olivier s’est mis à l’abri et Hexagone conservera sa 3ème place.

Dans la deuxième colonne, FOLM récupérera la 8ème place dans les derniers tours devant Mondialtec qui après s’être battu dans les hauteurs du classement à dégringoler tout au long de 2ème partie de la course. Un tour (moins de 12’) au bout de 24 heures ! C’est beau la compétition de circuit routier miniature.

Et vous croyez que c’est terminé ! Mais non, il faut démonter, ranger, nettoyer, transporter, vider,… pour les membres du SCIF 24 heures c’est plus souvent 48 heures (n’est-ce pas Christian ?)

Moralités : Bon, et bien pour battre Davic, il faudra attendre l’an prochain, ou dans 2 ans, ou…  mais un jour une autre équipe gagnera.

Concernant les pneus Uréthane, il faut revoir la copie pour l’endurance sur Ninco, certains concurrents s’arrêtaient avec des pneus jouant le rôle de string de mannequin anorexique autour de la jante. Cela a faillit se terminer en grand prix de formule 1 des Etats-Unis 2005 et on aurait du rembourser les spectateurs. En même temps il n’y a pas eu beaucoup de spectateur payant…

Et puis le SCIF a fait des progrès, pas de pénurie de bière pendant 24 heures !

 

PHOTOS...(cliquez dessus pour agrandir)


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