La course vue par Olivier Demoget (6cot)

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LA COURSE PAR OLIVIER DEMOGET...

Un petit mot d'un des deuxièmes de cette course toujours spectaculaire.

Tout d'abord bravo pour toutes les bonnes volontés qui permettent ce genre d'évènement.
Ce n'est pas tous les jours que 6 nationalités se retrouvent en France pour faire du slot.
Suisses, Belges, Anglais, Irlandais, Français et même un breton... (Salut Bidu).

Ensuite, on parle de comptage et c'est vrai que le double comptage était une super idée. Profiter de l'emplacement de l'ancienne zone de comptage pour valider la nouvelle a permis de corriger toutes les erreurs. La direction de course alignait l'ordinateur qui avait le moins de tours sur celui qui en avait un en plus dès qu'une différence ou anomalie apparaissait.
Peut-être une solution pour en finir avec les problèmes de comptage. On pourrait presque rêver d'avoir des chronos partiels, resterait plus qu'à inviter jacques Laffitte pour les commentaires.

Côté résultat, l'objectif des suisses était de faire aussi bien que l'année 2008 soit deuxième, mais avec une petite envie de titiller les Davic. Ce sera pour une prochaine fois. L'auto était deux ou trois dixièmes en dessous et sur 24 heures cela fait le calcul savant suivant.
La moyenne des vainqueurs est autour de 13 secondes par tour :
0.3/13=0.023076923 multiplié par le nombre de secondes de la course 24 h = 86400 secondes
0.023076923 X 86400 = 1994 secondes d'écart. A 13 secondes par tour on revient à 155 T théorique ou mathématiques.
On en compte 177 à l'arrivée car nous avons eu en plus une rupture de châssis qui est facturée 20 tours environ.

Globalement on retrouve l'écart théorique de performances de la voiture.
Certes, on peut toujours réduire au niveau du pilotage cet écart. Mais contre l'équipe Davic, faut pas chômer. Et nous n'avons pas été suffisamment forts pour inverser la tendance. Seul Chris que je salue ici était dans une grande forme et reprenait souvent sur son adversaire direct. Mais quelques tours seulement car l'équipe en face était très homogène.

Bravo aux vainqueurs.
Pour les autres équipes, bravo aussi à tous pour leurs performances, soit de ténacité pour faire finir des voitures parfois bien endommagées (j'ai effectivement mis la main à la pâte pour réparer des choses bien cassées). Mais c'est aussi cela l'endurance. Faire tenir l'auto. On peut regretter qu'elles soient cassantes, mais n'est-ce pas la petite Porsche 917 queue courte et petit moteur qui a remporté l'édition 1970 car il a plu et les grosses cylindrées avaient toutes cassé.
Soit les performances pures comme BSR qui a réussi a faire un 12.7 avec plusieurs grammes (bien que le lest soit interdit, mais c'était des grammes dans le sang...), à l'équipe des guépards dont aucun bookmaker ne voyait leur place dans la première colonne. Aux pilotes de Vaillante toujours à l'attaque. Aux nombreux nouveaux qui ont pu goûter des joies du digital. Bravo donc à tous les présents et à ceux qui nous encourageaient aussi grâce à la WebTV.

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